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C’est peu de dire que le style pompier n’est pas notre tasse de thé ici. Que les refrains avec des « ho ho » « hé hé » ou « houuuuu » ont autant d’effet sur nous que le dentifrice sur la dentition de Mélanchon, c’est à dire aucun. Sauf que ce EP nous arrive après une période rare d’abstinence de vitamine D, une abstinence de soleil aussi inquiétante que le manque de discernement d’une certaine presse musicale face à des hypes aussi mal fabriquées qu’une maison Phoenix dans le années 80.

Midnight Faces c’est Philip Stancil et Matthew Warm, deux musiciens au parcours musical different qui se rejoignent ici pour un EP frais comme un citronnade prise au pied d’un platane offrant une ombre salvatrice alors que le soleil donne. Aux antipodes de la pochette et du nom du groupe, vous pourrez écouter une pop sympathique sans être niaise, s’offrant même une escapade sur un dance floor cool via un remixe sympathique de « Feel This Way ».

Ce disque s’écoute sur une route, les fenêtres ouvertes, quand les albums d’Adventures Babies ou des La’s sont restés à la maison, quand certains albums de U2 peinent à passer l’épreuve du temps, c’est une belle façon d’écouter une musique qui s’éloigne de notre neurasthénie parfois tenace. Un agréable moment, aussi fugace que le temps.




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