L’aéronautique a toujours fasciné car elle donne une illusion lointaine du rêve de l’homme, celui d’avoir le courage de l’oiseau et de voler par n’importe quel temps. Daisy duke est de ces avions sans peur et sans reproche qui savent qu’un jour ou l’autre la possibilité de ressembler à un pélican péchant est forte. Daisyduke est aussi le nom d’un groupe faisant un rock électro lourd une alliance entre The The et le Depeche Mode de la dernière décennie. C’est froid, c’est martial, mais aussi prenant qu’une fin d’épisode de vingt quatre heures chrono, voulant, malgré les quelques incohérences voir vite la suite. Ici pas d’incohérence, une fragilité dans la violence latente, une poussée que seuls les oiseaux sont capables de donner pour se dégager du sol. Aérien et fort.