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Dylan, Jayson et Tj, rien que les prénoms des membres de Cloud Nothings fait monter en moi une vague de nostalgie, celle des concerts de punk-hardcore dans les bars de ma ville natale, l’émo punk, le grunge, le sale, le bruyant... . Mais c’est bien plus que du revival, Cloud Nothings, c’est de l’indie-rock moderne, affranchi des influences de la jeunesse et creusant son sillon à la manière d’Attila. Là où passe le groupe, l’herbe ne repousse pas, ou alors de la mauvaise herbe.

Après l’ouragan provoqué par Attack On the Memory, le précédent album sorti en 2012 et produit par Steve Albini, les revoilà avec Here and Nowhere Else, un album plus compact, aux chansons ramassées, sans l’ampleur du précédent mais avec la même énergie, ainsi qu’on peut le découvrir dans Just See Fera (les riffs, la voix hurlée...). La batterie de Jayson Gerycz résonne très fort, l’album tient sur les deux baguettes du garçon et sur la guitare de Dylan Baldi.

L’écoute de l’album donne très vite envie de s’enfuir en courant dans les rues de la ville, cheveux au vent, le souffle court, écouteurs sur les oreilles, pour réclamer d’autres vies, de nouveaux espoirs, des promesses tenues. Comme les teenagers que nous sommes tous un peu restés.




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