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A force de dématérialisation du son et de la musique, à force de nous vendre des lecteurs de fichiers plus que des porteurs de musique, à force de compresser et de réduire à rien ou presque et à banaliser, on a oublié que le support était là, et que celui-ci pouvait dans certains cas (sauf pour le dernier Morrissey) être un plus de l’album. Pour Dreamned on en est presque à un objet d’art, à se demander presque s’il n’est pas préférable de ne pas sortir le disque de son écrin de peur de le détériorer. Après le passage à l’acte obligatoire la déception était un mot qui se faisait manger allègrement par les cavalcades et les déflagrations de guitares dans le nœud d’un typhon. On pense à GYBE, on pense à Sigur Ros, on pense à Billy Corgan échappé de ses démons pour enfin se rendre compte qu’il est un songwriter estimable, on pense surtout à l’émerveillement combiné du son et de son support, me faisant penser que le label graveface records devrait être mis en exemple pour son activisme artistique dans le sauvetage du disque. Au patinage artistique, sur un anneau ressemblant à une patinoire les juges mettront 6.0 pour le combiné. Sublime.




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