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  • 5 mars 2009 /
    Eiffel
    “le quart d’heure des ahuris” (Labels)

    rédigé par gdo
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Rien de pire dans un couple de se sentir tromper, encore pire de l’être vraiment. Bon nombre ont du mal se sentir face à des visages des figures. Ne reconnaissant plus leur noir désir il feignait le contentement en écoutant en douce les productions d’antan. Eiffel et son quart d’heure des ahuris va permettre à ces cocus de ne plus se planquer et d’aller faire un tour chez Eiffel (facile, je sais mais il fallait bien la faire). Mais là où Black Maria (entre autre….le pire c’est que je m’en souvienne !!!) se plantait, Eiffel ajoute à cette ressemblance une signature. Tout le long de ces douze morceaux, ce groupe n’aura de cesse de réussir bien plus qu’un quart d’heure dés le début le pari est réussi). Il pleut des cordes séduit par sa liberté de ton et de structure. Au néant allume un feu incandescent, attisé par une guitare bouillante, quand à sombre, à la tension savamment entretenue, n’aura comme seule faiblesse de faire son Tostaky de fin de piste. Pour clôturer cette première salve, les yeux fermés, chanson sombre s’il en est, apaise par sa fluidité et son lyrisme timide. S’il y a une phase un c’est qu’il en existe au moins une autre (rires). La phase 2 malheureusement ne sera là que pour mieux rehausser la première partie. T’as tout tu profites de rien, est un rot que même Saez endoctriné par Bovet aurait refusé (quoique). Off loin d’être dedans à le mérite de regarder ailleurs. Bon certes vous allez me dire il louche !. Et la phase deux de finir par en déviance, petite perle relâchée et simpliste qui sera encore plus nacrée après l’écoute de la phase 3. Tout commence par un triptyque poussif, dans lequel Boris Vian rencontre les Pixies dans la cacophonie. Cela défoule mais reste en plan. Trop abscons pour le grand nombre, trop parodique pour ’lindie cultivée". L’aurore heureusement va le ponctuer, histoire de mieux nous faire avaler la pilule. Des pilules il en faudra pour tolérer cette sanguine, bien peut bandante, ce dans le vague qui porte un titre impeccable, tu vois loin qui nécessite une loupe, et enfin tu ne respire pas qui livre des angoisses qui pourraient bien nous gagner après cette écoute complète. Mais cet album mérite bien plus que d’être une simple amourette d’amant déçu. Un bon disque de rock en français, avec ses réussites et ses déchets. Eiffel devrait bientôt pouvoir décoller plus haut.




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