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Radar. Radar. Ce mot c’est peut être pour vous que le pire ennemi de vos vacances avant l’élection de miss camping et les cuisses de la voisine amoureuse misent en exposition plus d’intolérable. Pour d’autre (dont je fais parti) Radar reste le nom d’un des albums majeur des années 90, certainement l’album de trip hop le plus désopilant mais aussi le plus explorateur, d’où la nécessité de son radar pour retrouver ses petits. Depuis Radar nous dissimulions via nos chroniques des signes de ralliement dans l’espoir d’un Radar nouvelle génération. Puis il y eut cette lettre de Discograph, annonçant la sortie du deuxième opus du groupe. Le plafond en guise d’amortisseur, puis les yeux comme atténuateur, un album de 1997 avec comme invité de marque Ray Manzarek des horribles Doors. Oui mais quand même, Earthling !!. Passons outre cette profanation, l’objet rentra parfaitement dans son outil de lecture et se laissa écouter sans penser pour autant radar. Ecoute rapide, puis écoute prenante pour encaisser la lourdeur de l’atmosphère et enfin écoute les yeux fermés pour ne pas y croire et se remettre dans les conditions de l’amant transi attendant l’étincelle comme la voisine d’à côté et ses grosses cuisses. Si radar c’est définitif ne trouvera jamais de successeur, il est à souhaiter que nos services de surveillance retrouvent la trace du duo qui flashera pour longtemps nos esprits. Avec des rejets (de maison de disque) comme celui-ci, nous en serions à souhaiter un pourcentage de réussite du néant pour les greffes d’organes. Les yeux pétillants.




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