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En faisant produire son nouvel album par Ryan Hadlock, Hopper était sûr de susciter de l’intéret. Producteur de Blonde Redhead et surtout du buzz The Gossip l’homme pouvait grossir le son de nos parisiens. Ce que l’on aime chez Hopper c’est avant tout la voix jolliment éraillée de la chanteuse qui sur rainy days smell like glue postule pour une descendance moins abimée de Courtney love. Loin de la pop rock anglo saxonne, les Hopper font dans la prépondérance des guitares. Le son est parfois (trop) lourd mais les compositions s’y prêtent. Si c’est Patti Smith qui rode sur Malcolm (meilleur titre de cet album ?), le reste du disque jouera de la déconstruction, abandonnant les titres linéaires pour des moments faisant place à de l’émotion brute avec comme point d’orgue le fantastique since you’ve slid into eternal slumber, véritable steppes ravagés par un ouragan. Comme à la bonne époque des Throwing Muses (on the road voir Tanya Donelly ouvrir ses ailes), deux filles jouent de leurs différences pour porter des titres pas toujours très fins, mais rarement insignifiants. La France rattrape son retard à grand coup de bois.




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