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Stakhanoviste de la BO, le pianiste classique Akira Kosemura revient déjà avec une BO, peut de temps après celle proposée pour la série « Love Is ». C’est pour « True mothers  » de Naomie Kawase qu’Akira nous plonge dans son univers, se muant en illustrateur d’une histoire universelle, celle de l’adoption, quand vient le temps des craintes et des inquiétudes qu’un passé inconnu resurgisse. N’ayant pas vu le film, c’est en écoutant les 19 pièces de cette BO que j’ai tenté de reconstituer un scénario, entre les joies et les incertitudes, mais surtout la mélancolie éprouvante, celle dont la lumière vacille péniblement au bout du chemin. Toujours sur les cordes sensibles (Satoko and Kiyokazu I) de son piano et de ses arrangements qui l’entraînent entre classicisme et modernité « Warpienne », Akira Kosemura intègre l’histoire même du film, inventant une forme de narration sonore, complément à la force de l’image, allant chercher l’émotion (First Cry) sans pour autant sur-jouer la dramaturgie (Satoko and Kiyokazu II) (Island Song). « True Mothers » s’écoute comme un livre sans image, sans dialogue, bercé par la délicatesse, l’inquiétude (« Asato’s Memory » et le prenant « Please Don’t Ever Forget About Me ») et un patrimoine musical qu’Akira se construit en ne reniant jamais culture et apprentissage tout en s’inscrivant dans une forme évidente de modernité. Une BO à adopter.




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