> Critiques > Labellisés



Quand on vous dit que le réchauffement climatique est à nos portes, que celui-ci va réécrire nos cartes, redimensionner nos espaces et changer notre place dans le monde. L’eau va devenir une matière de plus en plus présente dans nos vies, nous transformant de pêcheur cueilleur, en pêcheur dragueur, nous nourrissant des fonds marins pour palier à un echo-systéme en perdition. Alors si nous n’en sommes pas encore là, l’invitation à une plongée dans l’élément liquide dans ce qu’il a de plus inconnu ne se refuse pas. Celle-ci émane d’un musicien lyonnais, étudiant la musique à Villeurbanne, qui en se projetant des documentaires des descendants de Cousteau en écoutant de la musique électronique, y incluait mentalement des harmonies et des mélodies, influencé par le spectacle. Pour le contexte, je l’imagine, tant ce disque nous plonge dans une sorte de liquide amniotique qui serait comme une mère nourricière, peuplée de ses rayons qui percent, de ces habitants plus féeriques les uns que les autres, le danger à surveiller. Ce travail d’une minutie évidente (« Yourte » est un modèle.) fait preuve de dramaturgie dans ces histoires sans paroles, mais pas sans retournement de situation (Le fantastique « Crawl »). Ce disque est un univers à s’offrir, une plongée dans quelque chose qui nous sortira de notre léthargie possible, mais surtout de notre enfermement physique, qui au final est aussi une possibilité de s’offrir un nouveau monde. Les 8 plages de cet album de Submarine FM, sont des propositions multiples de nous plonger dans un ailleurs, les yeux écarquillés par des oreilles, ici, véritables sonars à émotion. Plongez.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.