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A l’image du joli minois qui se présente sur la pochette de cet album de Jazzonia nous sommes presque apeurés à l’idée de nous plonger dans ce qui reste une terre inconnue pour le chroniqueur décérébré de votre site préféré, le jazz. Me demander de chroniquer un disque sur le jazz revient à demander à TF1 de passer un Jim Jarmusch un dimanche soir ou à un commentateur de foot de parler d’une exposition du titien. Effrayant donc, si l’on y ajoute le casting avec aux commandes Bill Laswell, tête pensante de ce projet avec Alan Douglas, et au générique que ce soit pour les compositions ou les apparitions, Stan Getz, Quincy Jones, Bootsy Collins….C’est me lâcher comme un éléphant dans un magazines de porcelaine. Sauf que Jazzonia a avant tout une portée pédagogique, une clef pour ouvrir une boite de pandore inspiratrice de beaucoup de ce que la nouvelle garde que ce soit du rap et ses connexes peuvent se targuer de piller avec la même grâce qu’un pirate amoureux de l’histoire plus que de l’acte. Moins crispé après avoir saisi les fondements de ce disque, je pris le petit bonhomme par la main, je donnais à son noeud de cravate une tendance à la décontraction et en remontant ses manches je lui glissait dans le creux de l’oreille que c’était l’heure pour lui de mettre en pratique la leçon de Mister Bill. La boite " de pandore " du jazz.




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