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Le moment est venu de ralentir, de poser Away sur la platine, et de se laisser emporter par Roger Soliva et sa bande. Lâcher prise en quatre étapes.

Quand on a appris qu’il se lançait dans un nouveau projet, on savait qu’on allait retrouver qualité et originalité déjà entrevues chez Deepwater Horizon Explosion (Derelict. 2014) ou encore Splain (Flood, 2017). Cette fois-ci, Roger s’est entouré de Cyril au clavier et au Moog et de Nino à la batterie, We Drift nous invitant à une pérégrination hors du temps avec cet EP sorti en vinyle en novembre dernier.

Enregistré au cœur de la canopée de la montagne noire par Sandrine Roth, aka Kane Roth / Klandestyne, le groupe a su prendre de la hauteur comme sur l’atypique Rust, morceau d’ouverture de l’EP qui allie nappe électronique et guitare acoustique, français et anglais, tension et détente. Le temps s’étire sur Madness alors que Oumouamoua nous offre une séquence stellaire et des arpèges qui débouchent sur un vagabondage indie-folk. Mais c’est bien le dernier morceau qui représente le Climax de cet EP. Une odyssée crépusculaire entêtante de plus de dix minutes qui colle remarquablement avec le visuel de Yannick PhX. On se dit alors que cette musique panoramique se prêterait parfaitement à des images mouvantes.

Un nouveau périple serait déjà en préparation et, après avoir entendu le set du groupe au regretté Juno en décembre dernier à Montpellier, nos valises sont déjà prêtes.




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