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Michael Gibbons membre fondateur de la formation space rock psyché Bardo Pond peut songer à consulter sa conseillère ANPE si par malheur sa carrière musicale ne suivait pas le cours qu’il lui aurait souhaité ; il trouverait sans difficulté de l’embauche dans la presse musicale. L’ami a en effet le sens de la formule : " On The Ellipse [l’album précédent, ndlr] était chargé d’une atmosphère post 11/09, celui-ci [Ticket Crystals, ndlr] à l’inverse s’apparente à une mise à distance de ça... Avec cet album on a cherché à étudier en profondeur les dynamiques à l’œuvre entre l’acoustique et l’électrique lourde. " Tout est dit Eddy et bibi peut reprendre la lecture de son Modes Et Travaux. Pour justifier nos émoluments billgatesiens, on ajoutera toutefois que le sixième album studio des Philadelphiens perchés clôt joliment une trilogie entamée avec Dilate (2001) et On The Ellipse donc (2003). Ticket Crystals investit ainsi un champ (de montagne) jusque là peu exploré : il envoie les traditionnels drones partouzeurs, les saturations déviantes, les pulsations doom et l’esprit psyché du quintet s’aérer la névrose en milieu agreste. " Moonshine " en l’espèce présente le Led Zeppelin de Led Zeppelin III aux deux fofolles de CocoRosie pour plus de dix minutes d’une ballade éthérée dominée par les vocalises vaguement flippantes d’Isobel Sollenberger. Avec Ticket Crystals, Bardo pond l’album qui manquait à sa discographie.




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