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Une des bizarreries du travail ou plutôt du loisir de chroniqueur de disque est de chroniquer la Bande originale d’un film que l’on a pour la plupart du temps pas vu. Cette alliance qui est normalement de nature à créer une œuvre unique est ici fractionnée. Après les histoires sans paroles qui berçaient nos Dimanches midis quand le roti finiassait sa cuisson, voici les paroles et la musique sans image. Ce disque est à triple détente. Une premiére partie très indée, très cole on aime, un milieu confiait au malin manu le malin (c’est malin pas très fin) et enfin une dérnière aux portes d’un enfer que Johnny Cash avait du déjà labouré. C’est donc la premiére partie vers laquelle toute notre attention portera. C’est tout d’abord la nébuleuse canadienne qui fera des siennes sur un morceau à rallonge mais surtout à l’inspiration incroyable. On sent que cela fourmille sous la tête des protagonistes de ce roman musical. Ensuite c’est antipop acompagné d’Asis Argento qui jouera avec la sensualité pour ne pas aller plus loin sur un rythme qui ne s’accorde que sur les pas de la débauche. Puis viendra l’instant karma hypnotisant (pepole de superpitcher) , bombe à neutro pour les dances floor, petite mort de la bienséance, qui donnera au sexe le droit de se deshabiller sur une piste sans attentat à la pudeur. Après autant de manifestation plus que suggestive c’est à boys wanna be her (peaches tommie sunshine remix) que sera confié le droit d’éteindre les braises encore chaudes, c’est donc fidéle à elle-même qu’elle soufflera. En résumé si les images doivent coller avec le film nous ne devons pas être loin d’un shoot extrême un vertigo dans un night clubbing un soir de grande descente. Un superbe premier tiers temps et ensuite une grande descente.




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