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Rentrant d’une brocante à vocation plus digestive que consumériste, je me suis penché sur une boule en cristal achetée rapidement en guise de presse livre. La surprise c’est qu’a travers celle-ci une vision apparue, celle d’un rectangle vert avec des tribunes l’entourant. C’était un stade, hors outre mon amour pour le foot, je ne voyais pourquoi je voyais cela sauf qu’au même moment tournait sur ma platine le dernier album de whopper, et que celui-ci sonnait parfaitement pour le stade, à l’image de melody made perfect, et sa montée utesque, avec le lyrisme qui va avec et le public en choeur populaire. Pas unique exemple (some became stars/you can change time) de cette connexion relative mais forte avec le band de Dublin, melody made perfect porte à merveille son titre. Whopper est un groupe en plus poli, se pressentant un à un sur l’ouverture, faisant d’un post rock pyramidal, une fiche d’identité. Adeptes d’une pop devenue ancestrale depuis le passage à l’an 2000, les whopper se déchirent sur les scarabées via un listen lennon que les las’s (tout comme pour la satellites down) avaient en chantier avant de sombrer dans une sombre cast. Poli le groupe l’est vraiment quand il présente un punk rock rageur mais forcé, comme n’étant pas une chanson, et pourtant beaucoup s’en contenterait. Poli le groupe l’est trop quand il s’interdit de grossir le trait de keep it yourself . Jouant avec les variations de la lumiére, prenant des cours chez david gedge (twenty something) s’immiscant dans l’intimiste graduel de the firestars poussant ses limites de chant (mais cette chanson sera aussi chantée par le public) et enfin donnant tout via le suave et lancinant tell tale heart à reprendre en cœur. J’ai remis alors le disque, cachant la boule et sa vérité du moment, m’allongeant dans l’herbe, les yeux dans des étoiles brillantes de milles feux.




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