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Autant vous prévenir de suite cette chronique risque d’être truffée de superbes jeux de mots concernant le nom de ce jeune groupe français. Bien sur pour la plupart vaseux (ah tiens), voire digne du dictionnaire personnel de Laurent Ruquier. Inutile de vouloir me faire dire que c’est ce disque qui m’a inspiré ce ton désinvolte, mais plutôt une incompréhension. Car Mangrove nage en eaux troubles (hum hum). Formé de quatre jeunes hommes et d’une demoiselle au chant, Mangrove joue à un espèce de jeu, dont les règles sont parfois difficiles à cerner. Pop, ils le sont, une boite à rythme, frappant sur nos tempes à chaque morceau, un mélange de voix, sûrement trop parfait, une voix féminine à la fois agréable et agressive…Une énigme. Alors bien sûr cultiver sa différence ne peut être qu’une chose positive. Mais franchement on a du mal à accrocher totalement à ce disque. Un peu comme la marée, il y a des hauts et des bas. On retiendra ce Morning assez bien foutu, lorgnant plus vers l’électronique que vers la pop, mais s’inspirant des derniers disques expérimentaux pop de radiohead (ex groupe pop). Mangrove, malgré tout, est loin d’être ridicule, mais son son trop lisse, ses voix trop parfaites gâchent un peu le paysage, un peu de folie, de rayures, ou d’artisanat aurait été les bienvenues. Difficile à cerner totalement, Mangrove s’en sort malgré tout avec les honneurs, et puis le temps joue ne leur faveur. En vous remerciant.




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