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Dessinateur de formation, Julien Ribot signe avec Vega son nouvel album, et sans doute son œuvre la plus proche de son art de départ. Vega est un successeur de ces albums qui ne se voulaient pas concept, mais qui transpirer, du fait de la cohérence du son et la proximité du sujet. En entendant super Aaah c’est Dominique A pour qui nos pensées vont, car si l’auteur de la mémoire neuve avait eu les moyens à l’époque, ses chansons ressembleraient certainement à cela, une rencontre en lui, Divine Comedy et les lectures de du gros Franck Black comme scénario de base. Sans être un fan de la ligne claire, Julien, ne bave pas sur les esquisses, il ne déborde pas, mais permet à la palette des couleurs de faire un régime accéléré. L’histoire de ce singe est portée par des arrangements luxueux mais jamais surfaits. Enfin l’histoire, le singe se déplaçant entre les lignes afin d’y voir plus clair. « Qui sait ce qui se cache derrière tes yeux » dit il sur « mon extraterrestre » jouant avec nos sens. Voyage haut en couleur dans une comédie très pop (« la nuit » accouche d’un grand soleil), Vega est un disque qui ne se décrit pas (je sais je devrais la fermer) qui s’écoute, accompagnant le décollage, ne proposant jamais le retour, à moins que comme la rumeur coure pour 1969, Vega soit une année chimérique. Une comédie divine, un disque remué.




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