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De Vous à moi, et cela Desproges le faisait bien passer dans un de ses textes, suivant la langue que nous utilisons nous ne sommes pas tous égaux face au jugement, voir face au ridicule. On imagine très mal le rap teuton ne pas nous offrir un sourire moqueur. On regardera avec peine dans les yeux une Chinoise nous reprendre un titre de portishead. Il sera tout aussi risible de ne pas croire à une nouvelle pub panzani sur un rock italien. Tout cela pour vous dire que Refree n’échappe pas (enfin presque) à cette régle. Si l’on entend chanter espagnol, c’est plus chez le roi de la paella du bout de la rue que sur les radios indépendantes. Mais alors que faire de la matrona. Le jeter en pâture pour outrage à convention ? Faltas leves en anglais on prendrait cela comme la pure merveille pop de Neil hannon de retour avec un grand disque de divine comedy après les ratés récents. Batis serait la bonne nouvelle, celle de la sortie de Mark Eitzel de sa mélancolie punitive. Et pire encore glorietas perdrait dans une autre langue sa sensualité et sa gravité qu’elle procure. Si l’on excepte une entrée en matière qui nous fera penser qu’acuarela a définitivement tourné le dos à la raison, refree pose son exotisme relatif à la face des intégristes dont je fais parti, pour leur montrer que, la " musique pas comme les autres " peut se passer, elle, des postiches accusateurs de la vie sur rail. Remettez-moi 9 et excusez-moi pour les lieux communs.




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