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En ouvrant avec thick smoke Manox se calle sans le vouloir dans le sillage du plus grand concept album de tout les temps le fantastique Melody Nelson. La recherche est certes pas aussi novatrice que le diamant brut de Mister Gainsbourg, mais que dire de it rarely rains here titre qui sous ses allures plus que souples nous fait farouchement penser à un goo sans la tension new yorkaise. Accompagné de la voix suave et prenante de Lily water, Manox est en passe, grâce à des chansons qui ne se prennent pour rien mais qui sont tout, de s’imposer comme un crédible numero one. Derrière une fallacieuse histoire de meurtre, Manox joue le charmeur de serpent reprenant à son compte les idiomes de la culture pop rock le tout produit comme un orfèvre. On s’amuse d’un the fall tendre (dog only knows), du mystère habité de lesbian sisters on en fait une énigme insoluble. Dog only knows est un disque mystérieux (pink pong in the garden) qui dans une mise en abîme de lui-même est en faite l’énigme principale, dans quel habit Manox est il le plus crédible. Tous, car au risque de passer pour un radoteur Manox a tout ce que je préfère dans le domaine du chant, la rage, le révélateur d’un épiderme réactif et une fêlure qui l’exempte de sur-jouer. Disque hétéroclite et fourvoyeur d’émotions multiples, cet album de Manox touche au ciel dans craindre de l’altérer (have you quite finished ?), il touche haut le cœur le plus lointain, les fêlures les moins visibles. Grand disque. C’est l’histoire de Manox.




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