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Disque nous arrivant d’après l’océan, « a minor quarel » de Levis Hostel est typiquement le genre de disque que nous allons détester adorer. Non pas que les morceaux soient d’un machiavélisme sournois, polluant une journée comme n’importe quel sirupeux slow d’un groupe de chevelus, mais plutôt parce que ces chansons semblent avoir été enregistrées avec le magnétophone qui servait à enregistrer les démos de Sentridoh, pour ensuite nous les vendre comme les saintes écritures, mais je m’égard. Mais si la qualité sonore laisse à désirer, un ipod même à fond ne pouvant rivaliser à la moindre sonnerie frénétique d’un RER bloqué par un passager suicidaire, la qualité musicale elle devrait même redonner du souffle à ce même usager des transport parisiens. « A minor quarrel » est bâti sur les ruines de la scène indépendante du début 90, celle qui vivait sans internet avec un détachement face à l’histoire rare. Le titre « red horses an tulips » si il nous arrive maintenant c’est qu’il nous a été envoyé du passé, les ondes interceptés par des Arcade Fire joueur. Brulant de partout les titres du groupe ne se consument pas immédiatement car le souffle ne se jette pas sur les braises. De ce fait « the dancing chicken » à le temps de cuire avec des mauvaises graines, s’installant là où d’autres auraient bouclé l’affaire comme Bolt un cent mètres, laissant la saveur de côté, comme Bolt sur l’estrade d’un vendeur de basket. Comme trophées de sa campagne Levis Hostel présentera « Caramel Says Violincheerio” chanson qui rappellera pêle-mêle Blur, Brian Ferry, House Of Love, Lennon, Venise sous le déluge, un clafoutis au piment….un moment de folie incontrôlé, que vous adorerez en détestant les lignes droites. Une alternative au cousu main, un franc coup de poing dans la face des chercheurs acoustiques.




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