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Il y a des langues qui chantent autant qu’un concert de scie sauteuse. J’ai des souvenirs d’enfances, de parc d’attraction, et outre les river slash, ce qu’il me reste c’est cette langue néerlandaise, me donnant tout à la fois de l’urticaire, et des envies de déchirer mon poster de Cruiff qui trônait dans ma chambre en face à face avec celui de Platini. Depuis je n’ai plus de poster dans ma chambre, et si tel était le cas, Gourcuff n’aurait pas de vis à vis, goutant moyennement l’affectation hautaine des hommes orange. Si je suis passé volontairement à côté des précédents albums de De Kift c’est pour cette raison, et c’est aussi que le groupe partage un univers bien lointain de ce que je peux attendre de la musique. Et puis, utilisant assez rarement le shuffle de mon lecteur cd, je suis tombé, dans mon écoute déstructurée sur « Heisa-Ho », titre plus rock, loin du spoken word parfois usant, maitrisant que très mal cette langue, et cette folk traditionnelle, toute proche des traditions slaves. De Kift, sont, comme les Têtes Raides des scénaristes de pièces minimalistes, mais ils perdent, avec une honnêteté qui les honorent, une lisibilité nous éloignant d’un univers très marqué, et cela on ne peut que le saluer.




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