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Etonnant que de chroniquer ce disque sur ce terrain de jeu délicat et précieux qu’est ADA (sic). Depuis que mon beau frère s’est escrimé à construire ma salle de bain, je me suis plongé dans les riffs lourds du blues d’ACDC, et les guitares lourdes portant un chant qui s’apparente plus au cri, n’a plus de secret pour moi. Prenez « California Queen » qui ouvre ce plantureux et énorme « Cosmic Egg « . Ce titre à beau finir dans un fratas de solo de guitares picaresques et grotesques, on rentre à l’intérieur comme un fœtus dans le ventre de sa mère. Continuez par « New Moon Rising ». C’est épais comme une crêpe réalisée par une mamie qui ferait bien de passer chez Afflelou pour réajuster ses lunettes, mais ce que l’on retiendra c’est que c’est aussi pop qu’une chanson des La’s ouvrageait par les abrutît de Mad Max. Prenez « White Feather », cela commence comme un bon vieux ACDC, et on découvre enrobé dans tout cela une pop song qui ne ferait que de l’ombre à certains morceaux des trois derniers U2. Et il en va ainsi de l’ensemble d’un album monstrueux, pas toujours fin, mais regorgeant d’une vraie alternative à la musique molle, prenant le parti d’avant tout tiré l’auditeur vers des l’assourdissement dans la bonne humeur, et avec éducation. Le buzz couve.




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