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Erreur de casting ou simple hasard, ma chronique de BB Brunes à la sortie du premier opus m’a attiré pas mal d’inimitié, passant pour le vrai loser de la blogosphère rayon musique. Je conserve jalousement ce mail où un lecteur averti me demandait si mon hémisphère droit arrivait encore à sentir le gauche, si la cohabitation n’était elle pas celle d’un pet dans un boxer parfumé au Chanel (quelle drôle d’idée). Dans la mode qui consistait à nous bassiner avec de jeunes boutonneux, souvent de bonnes familles, nous arrivant des quartiers chicos de Paris, les BB Brunes paraissaient les moins bien élevés, les moins présentables, mais certainement les plus réactifs à une histoire dont les hérauts ne se trouvaient pas dans le Who’s Who d’un gotha suranné. Pour son deuxième album, la jeunesse est toujours présente, on découvre son corps, celui des autres. Le groupe pourra toujours suscité les railleries (la pochette velevetienne avec clin d’œil appuyé sur le titre), il n’empêche que l’on ne pourra que succomber à des titres comme « Lalalove You », les amours dépeintes avec une vraie fraicheur, les BB Brunes semblant traduire l’expérience de la veille automatiquement en chanson. Il y manque donc le recul, le retour sur expérience, mais il en résulte une vraie attitude punk, sauvage, abordant le sexe tarifé comme on parlait de la drogue chez les petites frappes New Yorkaises des années 70. Direct, jeune, sans aucune retenue, continuent à puiser dans une jeunesse érudite et avant tout empirique. A suivre




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