> Critiques > Labellisés


  • 18 mars 2013 /
    Woodkid
    “The Golden Age”

    rédigé par gdo
      notez cet album


Voici donc le phénomène, tout à la fois génie de l’image et petit Mozart de la musique électro (non je rigole, enfin moi). Pour l’image c’est clairement un sans faute, nous pouvons déjà vous dire que le prochain volet de bienvenue chez les cht’tis ne sera pas sous sa direction, mais une relecture (si si tout est possible maintenant) de 2001 l’odyssée de l’espace est une cascade qu’il pourrait se permettre (et Stanley se faire mettre dans l’affaire).

Côté musique là, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Woodkid n’est que le plagiat éhonté d’albums sortis il y a presque 20 ans, assaisonnés avec une sauce électro, des cordes larmoyantes le tout pour un mille feuilles presque indigeste à la longue. Mais c’est alors que toi lecteur, toi qui a acheté l’album sous la foie d’une couverture médiatique énorme, sur les conseils avisés des gens qui savent (ou qui ne veulent pas se ramasser compte tenu du cv du garçon) tu me rétorques, mais de quoi il parle, Woodkid il est hyper novateur, comment aurait il pu piquer dans des malles poussiéreuses des morceaux qui ravissent déjà les générations futures, les vraies, celles qui ne sont pas encore de ce monde (car c’est ça la magie de Woodkid, il arrive du futur). Et bien lecteur, si je t’enlève des percussions qui me rappellent certaines pulsions caribéennes de Jean Michel Jarre d’avant la chirurgie plastique, et bien tu pourrais reconnaître certaines perles d’un petit bonhomme tout frêle, qui le temps d’une libération et d’une promenade nous avait mille fois plus enchanté, sans pour le coup une once chez lui de maquillage et d’hyper branchouillerie . A vrai dire Woodkid, peut être à son corps défendant, est le reflet d’une société, celle qui veut qu’une pomme impose un style de vie. C’est beau, c’est souvent cher, et au final cela ne sert à rien d’autre qu’a frimer. « The Golden Age » est donc une belle démonstration, mais tellement démonstrative (hé hé le chroniqueur lui non plus ne s’embarrasse pas) qu’elle sent presque la mauvaise fille qui arpente les trottoirs s’adjugeant en une journée le PIB du Burkina Faso. Donc rien de nouveau, pire rien de bouleversant, une énorme pièce montée.

Facile vous pourrez me dire de casser la statue quand celle ci a été érigée, sauf que le pauvre tag que je vais lui apposer sera peut de chose face au socle que ce nouvel empereur de ce construire.

Je ne sais pas pour vous mais moi je retourne à l’âge de pierre




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.