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Dans le fouillis d’ADA je ne sais plus trop comment ce disque est arrivé jusqu’à moi. En version mp3, en disque (je ne suis pas chez moi au moment d’écrire ces lignes) ? Je n’ai pas de feuille de presse, je suis aussi vierge face à ce disque que DSK à l’aube de ses…14 ans.

Et pourtant je voudrais en savoir plus car « Wavery » me retourne comme une crêpe bretonne que je viens de déguster. J’adore cette électro presque shamanique, une plongée dans les méandres d’un cerveau qui compterait sur des adeptes pour s’élever encore plus. A force de recherches je découvre alors que le duo (c’est un duo) nous arrive de Montréal. Il se compose de Ben Borden et David Ertel, mais après cela ne me demandez leurs connexions possibles avec la scène montréalaise, quid de celle ci dans les informations que j’ai remonté de ma pêche (les vacances bretonnes laissent des traces).

Par contre pour ce qui est de la musique je peux vous assurez que le disque vaut le délassement. Si j’ai parfois eu peur d’un disque new age produit par Peter Gabriel déguisé en panda dépressif, « Wavery » a rapidement inondé mon cortex, comme si la suspicion de mantra shamanique n’était pas si anodine. « Brotherhood » aura sur moi l’effet du Ghee Club ou du Dead Can Dance, la morgue en moins, quoique le corps a entamé sa décomposition. Très vaporeuse, cette musique s’invite aussi chez Sigur Ros, sans pour autant prendre le temps de fendre la glace, prenant chez les islandais, le discours abscons voir complètement inepte, mais le but est ailleurs, la volonté et de parler à nos âmes pendant que nos corps s’alourdissent sous le joug de cette musique subtilement hypnotisante.

Une transe musicale




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