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  • 22 décembre 2013 /
    Top 2013
    de FLK

    réalisée par FLK

Comme d’autres l’ont déjà évoqué ici, cette sélection n’est pas le fruit d’une écoute extensive de tout ce qui est sorti cette année, elle n’est qu’une liste d’albums qui m’ont accompagnés, remués, retournés...

Je dénonce par avance toute l’injustice que je fais à ceux que je découvrirai plus tard, qui me mettront une claque... mais qui ne pourront prétendre à s’étaler ici.

- Shannon Wright - In film sound

Cet album fait partie de ceux qui marquent, on le sait, on le sent, dès la première approche à la fois subtile et frontale, l’album le plus saturé (et engagé ?) à ce jour de Shannon Wright.

- Laetitia Sheriff - Where’s my ID ? EP

Dire que je me suis baigné dans ces 4 titres est bien faible : peut-être le côté DIY, encore plus personnel que les 2 albums précédents y a contribué, toujours est-il qu’il tourne encore et encore sur la platine.

- Imagho - Meandres

Musique indescriptible car au carrefour de styles musicaux (jazz, electronica, folk...), cet album entremêle les mélodies claires et simples, les frottements sur peaux et cordes, les sons qui surgissent et donnent relief & accidents aux compositions contrastées et intemporelles. Une réussite.

- Mendelson - s/t

Un monument qu’on mettra des années à appréhender vraiment, à digérer, assimiler, qui ne nous lâchera jamais. Triple album d’une noirceur assumée, d’une épaisseur soutenue par l’instrumentation à double tranchant (électronique/électrique).

- Piers Faccini - Between dogs and wolves

Du fin fond des Cévennes où il a installé son nid (et le label qu’il a créé), Piers Faccini a enregistré l’un des plus beaux albums de l’année, de l’intime, des mélodies ciselées, une voix à tomber, en un mot : une perle.

- Throwing Muses - Purgatory / Paradise

Le retour des Throwing Muses avec un album déroutant et réjouissant, déroutant car constitué de titres parfois morcelés en 2, 3 parties, réjouissant car on y retrouve la fraîcheur des compositions de Kristin Hersh comme au premier jour.

- Chelsea Wolfe - Pain is beauty

Elle ne se revendique d’aucun style, et les maîtrise tous : c’est là la preuve d’un grand talent. Dominé par sa voix baignée de réverbération, l’abum oscille d’électro à folk avec la même aisance, d’ambiances pesantes à d’autres... un peu moins.

- Versari - Ostinato

Quelle surprise ! Après un premier album solo classieux et plutôt dans la lignée du dernier Hurleurs, Ostinato marque une rupture radicale, avec un son sec, tendu, froid, des compositions nerveuses et tranchantes, des textes au cordeau.

- Scout Niblett - It’s up to Emma

J’en entends parler depuis longtemps, mais la curiosité ne m’avait pas encore conduit à l’écouter. Et là je m’en veux. Mais pas tant que ça finalement car c’est sans doute le bon moment pour la découvrir, avec cet album cru et dépouillé, avec juste ce qu’il faut pour enrober la colère retenue. (PS : Arrêtez avec Anna Calvi)

- Claire Diterzi - Le salon des refusées

Ah ! Claire. Cet album aux accents de renaissance italienne - composé en partie à la Villa Médicis - nous ferait presque oublier les mots toujours aiguisés de la chanteuse qui décoche ses flèches intimes avec son habituelle grâce et volupté.

- Mark Kozelek & Jimmy Lavalle - Perils from the sea

Des 3 albums sortis cette année sur lesquels figurent Kozelek, celui-ci est sans doute le plus surprenant et celui qui me séduit le plus, car cette alliance avec l’électro légère de The Album Leaf est éloignée de ce qu’on connaît (et dont on peut parfois se lasser) du songwriter prolifique de Sun Kil Moon.

- Boy And The Echo Choir - It All Shines

Depuis longtemps déjà, les atmosphères intimistes et la voix de Boy me remuent, avec cet album un cran supplémentaire est franchi, et je ne peux que regretter que certains morceaux (et l’album, du coup) soient si courts...

- Lisa Germano - No Elephant

Poursuivant sa carrière à l’écart des projecteurs, ses albums se suivent (irrégulièrement)... On se retrouve enveloppé dans le coton, où les violons et les pianos s’abreuvent des mots désabusées de Lisa Germano. C’est triste, c’est beau, on ne s’en lasse pas.

- Nine Inch Nails - Hesitation Marks

Un autre grand retour, Nine Inch Nails arrivent encore à surprendre par des ambiances inhabituelles (des accords majeurs ? du groove ?) tout en gardant la patte reconnaissable de Trent Reznor.

- Interzone - Waiting for spring

Quand il ne tourne pas avec Zone Libre, n’improvise pas avec Joelle Léandre ou le peintre Paul Bloas, Serge Teyssot-Gay s’entraîne au duel de cordes guitare/oud avec son ami syrien Khaled AlJaramani. Belle émotion sur cet album - non démonstratif mais de haute volée - évoquant en filigrane la situation en Syrie.



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