> Critiques > Labellisés



C’est sous le haut patronage de Neil Tennant des Pest Shop boys, que Olaf Bender et Carsten Nicolai sortent leur premier album. Le cultissime Neil participant même à un titre, le vrombissant et tremblant « Where You There » titre qui pourrait être la musique pour la première publicité nous ventant les bienfaits d’un robot à la maison.

Je ne vais pas vous mentir, d’autant que j’ai un mal de dos qui donne à mon lit des allures de cercueil sans couvercle, je suis aussi raide qu’un piquet quand il est question de donner à son corps une impulsion le rendant aussi caoutchouteux que le cerveau d’un adhérent du mouvement bleu marine. Mais en définitive j’aime accompagner la musique quand celle ci propose de laisser carte blanche au corps. Avec ce premier opus le duo Diamond Version offre une électro robotique avec des angles à peine polis, mais suffisamment pour faire d’un piquet une traduction corporelle plausible. Le duo prend garde à ne pas donner aux basses trop de place, laissant aux scories et aux embryons mélodiques la possibilité de se faire une place confortable.

Dans cette Europe désindustrialisé il est savoureux de retrouver une musique quasi robotique et traduisant le travail d’une machine (Science For A Better Life) pour nous divertir.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.