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Dans le dernier spectacle du comique nordiste Dany Boon, celui où il rigolait du slogan bouger avec la poste, provocation ultime d’une société ou l’immobilisme de ses employés et des queues des utilisateurs est roi. Notre nordiste aux oreilles démesurées ferait bien de faire un tour en Suède car là bas se cache peut être un groupe de slowcore, de pop givrée ou bien encore de rockabilly qui encouragerait de vider son livret A pour un aller sans retour à Goteborg. Pour Fredrik et Torbjörn le ramassage est terminé, les recommandés ne les concernent plus que pour la livraison de leur cd acheté sur le net et les levées sont celles des bras des night club qui n’auront que ce disque pour assurer une soirée réussie et intelligente (laissons guetta en navette dans le ciel entre la grand couronne parisienne et l’Ibiza nympho club). C’est le beat de some indulgence qui nous accueille avec une rythmique qui ne ferait pas tache au milieu du meilleur de Moloko. De beat il en sera beaucoup question mais pas seulement, car la grande chanceuse de ce disque est la pop, la vraie cette qui pouvait ne pas être railler et se balader avec le même but chez Field Mice ou les Happy Mondays. Tacking est une machine à tube, une aire de jeux qui pourraient s’éterniser sans que rien ne la freine, tout juste la fatigue physique. Avec ce deuxième album (futile crimes est passé inaperçu chez nous) The Embassy devrait rafler la mise (le gimmick de time’s tight sera le tube comme Royksopp avait pu nous polluer la tête avec si peu de chose mais si bien placé). Il se dégage de l’ensemble de ces morceaux un bonheur de jouer ensemble, et même en laissant percer les bourgeons de la mélancolie le duo dynamise (même le facile was that all it was remporte nos suffrages) tout. Quitte à bouger bougeons avec The Embassy. Enorme coup de cœur.




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