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Hugo et Cain, qui à cette époque avait peut être déjà un fils, ne se parlent plus. Nous pouvons même dire qu’ils se détestent tellement que même si un des deux a besoin d’un prise péritel pour relayer son magnétoscope, l’autre ne voudra pas lui prêter, c’est dire le fossé qui sépare les deux hommes.

Hugo après avoir habité à new York décide un jour de revenir à Paris, et comme ses amis New Yorkais manquent à ses jours et ses nuits, il décide de les matérialiser en chansons afin de les avoir quelque part avec lui. Mais seul Hugo pense ne pas pouvoir mener à bien son projet, et c’est logiquement qu’il fera appel non seulement à des musiciens de jazz qu’il apprécie, mais tout aussi logiquement qu’il fera appel à Cain ! Vous l’avez le pitch imparable de ce EP. Ils se détestent et pour parler de ses quatre amis, il fait appel à son ennemi.

Beau à pleurer comme un sitcom à la longévité aussi inquiétante qu’un ancien parachutiste revenue de partout le discernement en moins, ce EP est avant tout une belle pièce précieuse. La feuille de presse qui pitch ce EP avec le pointillisme d’un jeune réalisateur cherchant un producteur, parle d’un disque d’une construction quasi mathématique de ces morceaux, qui pourtant finissent par avant tout charmer par leurs structures mélodiques, et par des arrangements qui se font surtout entre amis. Si on laisse de côté la genèse, ce EP est une belle démonstration d’amitié, un rien précieuse, mais qui n’ostracise personne, même ses ennemies.




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