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Il y a un truc tout intérieur entre la musique de Gris lagon et moi, un effet calme entre la peau et la chair, qui allume des lumières dans tous les couloirs de mon âme, et plus je pénètre dans ces mélodies, et moins je me trouve, il est bon, terriblement bon de se perdre quand c’est de cette manière. Gris lagon est une mosaïque de nous, j’avais chroniqué son disque avec un amour particulier a toutes les facettes de moi qui s’y reflétaient, un disque qui ne s’écoute pas, mais se porte, comme un manteau de flanelle, un drap dans les nuits frileuses, une écharpe pour cacher le cou, un parfum, une peau. Alors quand j’ai pu m’immiscer dans cette petite vidéo, j’ai eu ce déjà-vu merveilleux de toute une vie jusqu’ici, et l’impression merveilleuse que jusqu’à ce jour, tout n’a été qu’une esquisse, que l’œuvre est a deux doigts de se réaliser, et qu’on le veule ou pas, sentir qu’on sera art, achevé sur la toile de notre existence, ça détord les maux, ça soulève le thorax, ça envole l’âme. Le clip, pour revenir sur terre et sortir un peu de mon intérieur illuminé, est un fidele reflet de ce talent, un recueil d’images, un time line où l’on suit de nos index les premiers et les derniers baisers comme si ils étaient nôtres, le surréalisme réel de nos vies, les petits détails qui nous définissent, entre une paix et une guerre, et tout cela en deux visages, deux silhouettes qui dansent des bribes de vies, dans des instants anodins qui épicent nos vies sans qu’on s’en rende compte, ces petits rien qui sont tout, qui sont tant. Alors soulagé de savoir que les images sont parfaitement accordées aux sons et aux mots, je vous laisse découvrir l’un de ces petits hymnes intimes que distille Gris lagon avec un art, une poésie, et un calme quasi magique.




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