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En 6 ans le duo Anglo allemand aura signé 5 albums, en comptant le petit dernier « Let Them Be Alien », titre à ne prendre avec aucune pincette, le monde actuel ne pouvant que nous conduire à ce genre de réflexion.

Résolument post punk, trouvant ses connexions chez The Cure, Joy Division ou l’électro teutonne de l’époque, le duo ne se détache pas de celle ci, puisant dans ce puits non pas pour inonder une culture à prolonger, mais pour alimenter une sorte d’hibenatus qui ne conviendrait pas de son époque, ne cherchant pas à la séduire ni à la suivre.

L’album n’est pas pour autant daté, arrivant à s’extirper des revivais déjà grâce à la voix tantôt caverneuse et tantôt inquiétante de Larissa Iceglass et de celle plus accueillante, mais plus robotique de William Maybelline. Pour elle les sonorités claires de l’électro vintage, pour lui la basse martiale et dansante (sur les tombes).

Nous arriverons même à accompagner ce disque jusqu’au bout, celui-ci pouvant même nous inviter à une rave party organisée par des robots sortis de l’imaginaire de George Lucas (Ebenholz).

Pas vraiment un disque de printemps, « Let Them Be Alien » est une oeuvre à déguster une nuit de pleine lune, en attendant l’hypothétique arrivée d’un astre que nous appellerions de nos souhaits, sans véritablement y croire.




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