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Est-ce un paradoxe, mais l’écoute d’un disque comme « Le Désert est assiégé » ne réclame pas d’improvisation. Fruit du collectif Supersoft (14-18), orchestre des membres du label Partycul System, cet album tout en improvisation, aura déjà comme premier effet de nous poser face à une pochette qui se moque de l’incongruité, se jouant des codes nous rappelant les meilleures (ou les pires) pochettes du label américain Omega Point Records.

Nous pourrons essayer de trouver un sens, l’image comme le son semble ici dévouée à l’improvisation. Ensuite il sera temps de se plonger dans un univers musical complètement hétéroclite qui trouve son sel dans la cohérence des directions quand celles sont choisis par le hasard, et son piment dans des noms de titres aussi déroutants que « Nuit Fleurie, Front Brûlant », « Le Long Bras Velu du Hasard » ou le fantastique « Cioran’s lambada ». Les écoutes successives dégageront quelque chose d’évident dans ce qui semble être un acte unique à des fins répétées, et nous serons bien en peine de répondre à notre question de départ, nous faisant entrer dans une lente improvisation pour cette chronique qui n’est qu’une divagation loin de l’esthétisme étonnant d’un label qui préférera chercher le micron sous le tapis de l’homme à corne de la pochette, plutôt que de chasser dans le confort. La pensée assiégée.




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