— Que représente Palace pour vous ?

La lumière au fond du couloir de mon adolescence. Je l’ai découvert sur cet album « Viva Last Blues » et j’ai remonté – puis suivi – sa discographie avec un émerveillement sans fin. Will Oldham a une capacité à parler de l’intime de manière universelle qui me touche profondément.

— Pourquoi avoir participé à ce projet ?

J’avais déjà eu l’occasion de reprendre une chanson de Palace avec mes camarades d’Uglydog Records (« Idle Hands are the Devil’s Playthings » : https://tychobrahe.bandcamp.com/tra...). L’exercice qui consiste à transformer ces chansons de facture folk assez classique en quelque chose d’autre, tout en conservant la grâce de son écriture, est réellement passionnant pour un musicien.

— Si vous deviez retenir une chanson de Palace ?

« Cursed sleep » : même si je suis un peu décontenancé par l’intégralité de l’album, cette chanson résonne et résonne encore.

— Palace en un mot

Intime

— Palace ou Bonnie Prince Billy ?

Palace

— Son meilleur héritier dans la scène actuelle ?

Aldous Harding

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La sortie du dernier album de Blue Haired Girl intitulé « Dérive » :

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