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La posologie proposée avec ce disque est de l’écouter en faisant un jogging, équipé avec l’un des objets indispensables du jogger pouvant sortir d’une œuvre futuriste et de Ballard. Ce que la posologie oublie, c’est que notre santé doit nous permettre de supporter un rythme qui n’est pas celui du premier con venu qui se mettrait au sport pour tuer un temps devenue infini par la grâce maléfique d’un virus maléfique. Car « The Pool » est un EP aux BPM que pourrait jalouser même les plus efficaces des berlines allemandes usant l’asphalte des autoroutes sans limitation. Tout aussi hypnotiques que déclenchant une montée de vitamines plus ou moins légales, la musique de The Soft Rider parvient à rendre organique une musique qui prend pourtant sa substance dans une électronique froide. En cela, la sensualité inquiétante et évidente d’Alicia Edelman et Karin Hoffstedt n’est pas étrangère à cette réussite, nous agrippant par le cou, comme si notre rôle était de l’extirper d’une meute à sa poursuite. « The Pool » ou comment griller notre trop-plein d’énergie canalisée par notre obligation responsable du moment. Exécutoire brillant et indispensable.




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