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C’est à Londres qu’Izabela Izzy Rekowska, leader du groupe Izzy & The Black Trees, a peaufiné son écriture, mais elle a certainement poussé dans sa tête dans le Dorset de miss Polly Jean Harvey. De cette période, elle ramènera probablement le « Stories From the City, Stories From the Sea » dans ses valises. Elle repensera à son amour pour Patti Smith et aux débuts de Blondie, fusionnant tout cela, entre écriture spacieuse et rage à peine contenue. Alors si dans l’ensemble le groupe a du mal à se défaire de cette tutelle évidente, le disque regorge de moment à l’énergie franche et véritablement décoiffante, entre riff de guitares détonnants et une section rythmique très inspirée, propulsant cette écriture rock vers quelque chose de presque dansant. Je pense à « Scream Sea Lions » comme une alchimie entre une écriture sèche et directe et les rebonds d’Inspiral Carpets. Même constat sur « Picasso’s Octopuss » avec son introduction emprunté à Radio 4, à moins que ce souffle soit tout simplement celui provoqué par l’énergie déployée par le groupe. Ils abordent les sujets de notre époque que ce soit l’aliénation face aux réseaux sociaux, la peur de l’avenir et la nécessité de s’échapper de ce monde qui semble nous poursuivre avec des crocs acérés pour nous anéantir définitivement. Le groupe cultive une rage évidente canalisé (Kite Dancer) par une écriture qui en s’inspirant de ce qui s’est fait de mieux ces trente dernières années, prend un chemin certes difficile, mais au combien inspirant. Croyons en Izzy & The Black Trees.




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