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Quand on invite quatre redoutables artisans de la musique contemporaine dans la même pièce - Henrik Meierkord (violoncelle), Pawel Kobak (flûte), Marco Lucchi (électronique) et Rocco Saviano (guitare) – voilà ce qu’il advient : ça donne envie de relire William Carlos Williams, son poème « Asphodel, that greeny flower » évoquant le décès de son épouse et le désir qu’il avait de la retrouver, pieds nus, dans un champ de fleurs, sachant que le pré de l’asphodèle est dans la mythologie grecque un des lieux du royaume des morts. Par amour, nous sommes capables de choisir le chaos. Évidemment, dès lors que l’on entend une guitare classique égrener ses arpèges mélancoliques, comment ne pas penser à Gustavo Santaolallaet et son travail sur le séminal jeu vidéo « The Last Of Us » ? Il y a beaucoup plus à entendre, sur « Venusia » et ses sept titres, qu’un simple voyage vers Vénus, certes déesse mais également papillon et ville d’Italie, l’agglomération des magnifiques arrangements du quatuor transcendant les formats et creusant au plus profond de l’âme attentive une magnifique promenade quasi-religieuse, car tout est beau et profond et bleu en ces vallées où nous entraîne cette splendide musique bourdonnante : cet album est une merveille.




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