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Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu cette impression que quiétude (Quiet city), de bonheur et de tristesse à la fois, cette envie de partir marcher seul, dans un endroit désert…Se remettre en question. Les personnes pour qui la musique n’est pas vitale ne peuvent pas comprendre. Pour les autres ce quiet city est un chef d’œuvre. Un disque où Mark Nelson sort un peu du carcan du post rock classique, pour aller chercher une batterie jazz, un melodica ou une trompette, le reliant soudainement à la terre, cette terre qui l’inspire tant. Quiet city est un recueil de morceaux meurtris, mais qui se battent pour aller vers quelque chose de meilleur, vers une perfection, atteint sur le sublime Hall and Skylight. Un son résolument moderne, et en même temps presque intemporelle, comme l’aboutissement d’une décennie de recherches musicales, autant en groupe avec ses amis de Labradford ou bien seul sous Pan American. Pourtant Quiet City nous fait plus facilement penser aux étendues glaciales de l’Amérique du Nord, qu’à la fureur de vivre latine. Un sacré contraste entre Pan American et son titre. Le disque quant à lui est une unité, fidèle reflet de son géniteur, à la fois mystérieux et ambitieux. Pour finir en beauté et sur une note plus joyeuse, Mark Nelson nous gratifie avec Christo en Pilsen, d’un morceau somptueux, sorte de printemps éphémère, comme si pour lui la vie semblait recommencer, le bonheur n’est pas très loin et l’œil est fixé sur le ciel. Un disque magnifique. C’est chouette la musique quand même. En vous remerciant .




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