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Alors oui, il s’en trouvera pour se tordre la bouche en un rictus de dégoût au motif que Love It When I Feel Like This, le premier album de la formation anglaise de Birmingham The Twang sent le fish & chips graisseux à plein nez, qu’il laisse en bouche comme une sapidité de mauvais cidre à neuf degrés volé dans les rayons d’un hard discounter briton et qu’en plus il bénéficie à domicile du soutien du NME sur lequel il est de bon ton de chier dans le cercle fin de race des gardiens du temple indé. Pour ceux-là on ne peut rien. Pour les autres The Twang peut tout : contraindre The Edge à popper, éprouver la sobriété de Mike Skinner ou défier les Gallagher au jeu du regard le plus arrogant. Leur rock indé baggy et pompier a perdu pas mal de chicots sous l’effet combiné de coups de tête hooligans des supporters de Birmingham City et d’une alimentation trop essentiellement à base de houblon mais il porte encore beau. Les singles « Wide Awake », la morgue de sa guitare edgienne et son inclination pour un rock héroïque sans dentelles ou « Either Way », la maladresse de ses paroles, l’absolue sincérité de sa ligne mélodique lacrimale, « Loosely Dancing » et son invitation à dancer pieds en canard à la Bez, tiennent lieu de déclaration en probité. Cela suffit pour prêter attention au groupe de Phil Etheridge et Jon Watkin et à sa musique, sans manière mais avenante. Original Pirate Material.




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