Imaginez les Chemical Brothers vivant dans un logement à proximité d’un couvent, nécessitant à la fois de baisser les fréquences, baisser la tonalité mais éveiller aussi le désir car nous sommes tous de faibles hommes (as if real). Schengen prouve que derrière une bannière que le groupe n’est pas toujours forcé de brandir, là l’electronica, se cache des influences des textures que beaucoup auront vite fait de mettre dans une malle en osier comme une affaire classée. Schengen ne pourra pas se faire traiter de consensualité, ni même d’ouverture de frontières à tout va. La musique est forcement là pour nous déplacer d’un point à un autre sans papier mais avec intelligence et lucidité sous peine de rater ce que l’on vous proposera pour converser avec la suite. Que dire que faire, juste écouter, avec l’intellect comme vraie oreille interne, et la découverte comme science de vie. A quand Maastricht ?