" Steven " alias steven guyot est un précieux dans le sens employé par les contemporains de la mouche décorative. Non pas pour sa citation de debussy, non plus pour son foulard glissé entre le col de sa chemise blanche et son cou, mais par sa musique et uniquement pour celle-ci. Ouvertement contemporaine (on pense irrémédiablement au Air de virgin suicides) cette musique se ballade entre classicisme (paris plage) et fausse plage de remplissage sonore (summer rain) véritable embélisseur d’environnement. Pour cet été à paris pas non plus de repos au soleil, on croise les terreurs du shining de kubrick (death of a cousin), merveille cinématographique, art dans lequel le sublime Happy birthday trouvera à n’en pas douter sa place entre un morceau de dj shadow et de alpha. Pour calimero, lui, les jeux sont fait et sa coquille est fendillée de partout, les yeux humides et le corps tremblant…injuste. Un été à Paris est un disque pour flâner dans la capital au milieu du vide pendant que tout le monde est à la plage. C’est un disque précieux au sens joaillier du terme, une pierre de plus pour notre édifice d’un bien être quotidien.