J’ai revue récemment richard Gotainer sympathique trublion publicitaire des années 80, et je ne pouvais qu’être mal à l’aise face à ce type qui c’est figé physiquement mais aussi malheureusement dans la création. J’ai alors pensé que ce qu’il clochait dans cette musique c’était son absence de rythme " sérieux " et surtout cette maniére de tout trouver déraisonnable au point de se prendre à notre corps défendant pour le bouffon de la république. Le rapport entre Gotainer et Bo est aussi crédible que la compraison entre le PSG 2004 et l’ajax d’amsterdam des années 70 et son football total, mais il faut bien commencer son papier quelque part, dans un champs pas forcement dédié et légitime. En Bo on va probablement ne retenir donc que le côté festif rigolo pour dire un gros mot, oubliant cette recherche sur les rythmes, les changements de rythmes les afutages des angles pour les rendre plus ronds et plus jovials et c’est là le probléme d’une crédibilité que le groupe mérite. Piochant entre les séries TV et les embrunts des 60’s ou 70’s, Bo se penche sur ses pieds prenant un orteil pour ce qu’il est, celui qui nous garde debout. Assumons le fait d’être grassouillet, et assumons cette décontraction déconstruite, ce plaisir de bouger son corps à l’abri des regards dans une suite de mots en harmonie avec les lettres. Un album fort sympathique, qui sous couvert d’une vraie pop muzzak nous empêche de devenir un vegetable ou idiot. Il nous dit même au revoir. Youpi.