Commencer son ep par un titre comme grassouillet est un gage de se faire fouetter par mes services, moi qui lutte pour perdre ce trop-plein de gras qui fait le malheur de mes fermetures de pantalons et de mes pulls trop prêt du corps. BO est un sympathique combo, qui mixe ses influences dans un shake-up en rose fluo avec comme copain de chambre les ombres des daft punk (plastic boogie) portant les chaussettes de katerine (youpi) après une ballade sur les bords de la mer un Quinze Août. Loin de la gaudriole, friandise préférée de nos congénères bleu blanc rouge, Bo (à prononcer à la façon du tow de hommer) se rapproche de cette chanson française qui refuse de se prendre au sérieux mais qui reste capable de passionner (he ’ll stay away at last). Projet fou et entraînant, BO pourrait bien accompagner mes fins de soirée arrosées, chantant à tue tête, que je suis gras…..ouYE.