D’un point de vue humain la fusion est une chose merveilleuse. On brasse nos cultures, nos couleurs, nos visions. En musique la fusion à toujours ce stéréotypes de gars avec des cheveux n’ayant jamais croisés la camomille et une propension à être énérvés à chaque note de basse. Picore est une fusion moins hard core, plus influencée par Massive Attack (ou le Velvet) sur le nasdaq ou encore par les Beastie Boys que par un quelconque groupe de braillards sautillant vous assommant les oreilles à force de prendre sa basse pour un trampoline. Si la musique de Picore arrive à nous toucher, il n’en est pas de même pour les textes à la rigidité caricaturale sur le grand méchant capital et le système qui se cache derrière. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai toujours la sensation qu’à force de voir le malin partout on finira par le rejoindre. Le constat est alors simple, il faut picorer dans le disque de Picore.