Vous allez me dire et à raison la musique dite festive n’a que peut le droit de citer ici, ou se voit ringardiser d’un coup de saillie véloce. Lova mi amor échappera à la crucifixion et pas seulement pour la présence de manox (cherchez vous allez trouver) et pas seulement non plus parce que sit somewhere qui ouvre ce EP est bourrée d’une mélancolie prenante et d’une lumière éblouissante. Non lova mi amor réussi son pari car il arrive avec la jubilation de l’âne de shrek à tout foutre en l’air sans aucune blessure, sans même que l’on sente que les muscles aient été mis à contribution. Utilisant tout ce qui trouve à portée de main, lova mi amor fait de son propre chef une pop acoustique bâtarde. On lui préféra le joli mot de cabaret sans frontière, jonglant du folk à la culture tzigane sans que les coupures ce sentent. Croustillant et touchant.