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  • 10 novembre 2008 /
    Pest sound
    “76 kilos laughing”

    rédigé par gdo
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J’ai récemment remis de l’ordre dans une discothèque qui pouvait donner de l’urticaire même au dernier des archivistes (si vous saviez !). Ressortant des vieilleries qui avaient choisi de convoler en juste noce avec de la poussière, je pouvais mesurer un chemin aussi tortueux que manquant de ligne directrice si l’on excepte la recherche de la rencontre du son et de l’épiderme. Cela m’aura permis de recroiser en autres " vieilleries " les œuvres de The The qui arrivaient en pleine émergence d’une certaine forme d’indépendance (époque bénie ? oui oui !) à se faire une place au sein d’une phratrie bouillonnante et jeune. A cette époque un jeune producteur engendrait une hausse du chômage de la profession qui ferait baver les arrières petits enfants du Baron Seillière. Drôle donc de retrouver un groupe aux connexions évidentes avec The The produit par un Steeve Albini à qui on reprochera essentiellement depuis des années son travail sur un rid of me, caricature de lui-même ou lubie passagère. Avec les strasbourgeois de Pest Sound, Steeve n’est pas parti à la plage en souvenir des Beach Boys, mais a savamment fait ressortir chaque élément comme si le groupe enregistré grâce au box internet aux quatre coins du monde. En dépit de cela la cohérence existe et fait de 76 kilos laughing un exercice non pas de style mais de transfiguration. Les chansons s’enchaînent, sans calque, ni reprise des traces existantes mais avec une autorité et une maîtrise qui font que 76 kilos laughing est à la fois en marge de son temps mais les des pieds dedans, comme un certain The The au début des années 90.




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