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Nous n’avons pas tardé à avoir des nouvelles de Dominique Pascaud. Le premier LP tout juste refroidi après des écoutes répétées par le bonheur suscité, il nous revient avec quinze morceaux et vingt-cinq minutes de musique. Si le coté docteur Jekyll et Mister Hyde est abondonné, c’est une nouvelle facette qui nous offerte. Dominique Pascaud est ici un Michel Houellebecq moins cynique, au chant moins adipeux (physiquement je ne sais pas). Pas vraiment chanté, pas vraiment ânonné, ce disque explore les possibilités de la langue (un autre scénario) autant que possible sans que cela paraisse trop profond. Musique très contrariée (tout ce que j’ai pu dire) ou totalement limpide (mon amour est loin) ce nouvel effort de Dominique tente une nouvelle écriture, pensant à imager les mots (le sublime les couloirs familiaux) comme on pourrait construire un herbier. Posant des bases affirmées, le troisième album devrait tendre à raffermir son horizon, à choisir une ligne sans prendre la fuite. A suivre absolument..




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