Le groupe nous avait tellement plu nous l’avions invité sur une de nos compilations. Depuis l’album auto produit plus rien à l’horizon de My Concubine, et c’est avec intérêt que nous recevions les belles manières. Nous passerons vite sur le bémol principal, le chant de Eric Falce qui surjoue, et fait perdre à son timbre son aspect collant. Continuant dans une veine qui trouve son flux dans les années 60 mais aussi dans l’écriture de Gainsbourg, My Concubine est dans son époque pour ce qui est des sujets et de la façon de les aborder. Grinçant, limite de bonne foi, les textes du groupe s’amuse à s’amuser de tout que ce soit du syndrome de Gilles de la tourette, du botox et des lèvres canards ou encore de la pasionaria des us et coutumes, la volumineuse Nadine de Rotschild. A défaut de se régaler, nous picorons dans ce disque les moments qui nous donnent le sourire et nous nous délectons de la très classe Pascale Kendall qui porte ces textes les allégeant de tout ce qui pouvait les plomber.