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Si le langage devait être une science figée nous n’aurions jamais entendu les vocalises poignantes des Cocteau Twins et encore moins déchiffré les envolés glaciales de Sigur Ros. Alors que dire de Maltruyst don’t les titres ressemblent à du polonais qui serait passé sous les presses d’une usine dans laquelle le métal n’aurait le droit que de fondre. Dans ces usines Maltruyst a aussi trouvé les sons pour élaborer une musique aux antipodes de l’électronique actuelle, sans aucune passerelle vers le rock ou autre famille musicale. Notre ami du Nord-Pas-De-Calais à plus le charbon comme ligne d’horizon que les formes siliconées d’une bimbo espagnole sur une plage de Marbella. La musique répond à un seul désir, celui de traverser la matière, lui volant les bruits infinis du frottement des atomes. Il y fait à la fois noir et lumineux sous l’effet de la chaleur du frottement, mais il y s’en dégage une grande interrogation, et si nous venions de gagner une nouvelle forme de langage, celui de la matière ?.




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