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A bien y regarder tout est une question de généalogie, d’arbre naissant par la pose d’une petite graine qui poussera et donnera a chaque branche des membres différents mais liés par la sève commune. Hot flowers est aussi en haut d’un arbre qui pousse lui depuis plus de trente ans, mis en terre à l’époque par des grands parents comme les stooges. Après moult parenthèses d’oncle et tante plus ou moins fréquentables que l’on invite lors des réceptions pour ne pas vexer la belle-mère, ce sera la naissance des parents du style de jon spencer blues explosion. Un papa et une maman qui en plus de jouer sèchement des guitares, prennent un malin plaisir à exciter les sens les plus animaux pour faire qu’un flux de sang ne se résume pas uniquement à une arrivée de liquide rouge dans le cœur. Comme dans chaque famille, il y a l’aîné, quand on est pas dans le style de famille hybride, transgénique qui finisse toujours par pourrir dans nos discothèques. L’aîné, lui du style des liars, est un grand frère qui en plus de la sécheresse des aïeuls a décidé d’inclure des rythmes quasi disco, pour faire danser en imposant des rifts de guitares assassins. Hot flowers serait le parfait dernier de la famille, qui par un concours de circonstances malheureux n’a pas pu se nommer primal scream car Bobbie était passé par là. Car question cri primal, Hot flowers est un monument de la scène d’ici. Cherchant plus souvent ses mots dans le dico des onomatopées, Hot flowers assigne en résidence Harraps, et lui demande des mots de trois lettres sous peine de l’effeuiller avec les dents. Boule d’énergie sans aucune retenue, les Hot flowers ponctuent notre année comme il se doit, dans une surexcitation en guise de guirlande de Noël, et une poutre apparente comme tronc de sapin. Hot flowers sera alors l’étoile en haut de celui-ci, de cet arbre. Hot hot hot.




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