Il est du domaine du sado masochisme que d’aimer la musique entêtante, la mélodie qui vous poursuit jusqu’à vous imposer une castration mentale pas loin de la folie. Avec la tête qui flotte, melodium va squatter notre tête sans les effets secondaires néfastes précités. Mais pourquoi allez-vous me dire. Car melodium n’a gardé que la racine de son fruit, n’a pas prolongé ses idées vers une gargarisante volonté d’en montrer plus que d’en faire, non sauf peut être dans ces titres à rallonges(se rayer provisoirement de la liste des vivants) qui donnent à Melodium l’occasion de prendre un élastique et de le tendre sans jamais le craquer, même si après tout ici cela aurait bien peut d’importance. Melodium marche sur les traces de tarwater ou de royksopp dans cette capacité à rendre beau l’instant, le colorant pour le temps d’après et être… entêtante. L’un des plus beaux disques de l’année se termine alors par la vie est plus belle depuis….Ce qui est loin d’un hasard venant d’un homme qui s’affaire juste à trouver des idées pour rendre le quotidien plus supportable. Une cascade dans la rue, un phare éblouissant, l’anatomie du plaisir intime à grande diffusion. Sublime.