Symbolique soviétique période brejnev, rudesse de la couleur, étoile rouge et le CCCP mué en CPPC. Groupe rock direct avec utilisation de boucle sampler, chaek utilise le français. Le genre casse-gueule si l’on excepte le noir désir des derniers albums, chaek poétise sous les guitares tonitruantes et une énergie évitant la caricatures à la saez. A l’intérieur qui ouvre, bouge les tripes alors que c’est pas pour ça semble animé par la terreur. Chaek est poursuivi par une meute mais arrive à chanter. Pour les vérités premières c’est brut de décoffrage, nous rappelant que dans les 80 une scène alternative française prônait le métissage de son pour une cause unique et à jamais insoluble, les temps le prouvent.. Après l’énergie brute, l’émotion brute. Sur chacun son masque le fantôme de Ferré passe comme un ange. Alors Chaek ne dort pas, sans finesse entre chanson française et rock FM il perd sa route, son chemin, celui tracé tout au long des quatre premiers titres. Sans lorgner vers le rock outre-Atlantique ou d’outre manche, Chaek distille une musique réussissant à porter des mots souvent lourds de sens mais jamais lourd dans l’alignement. Bientôt sur le toit de la tour….Eiffel. Da !